Episode 1.
Donc, oé, souviens-toi, future-TM était dans l'avion, à plus savoir pourquoi pleurer. Tu te remémores?
Bah voilà, même si elle allait partir vivre avec l'être le plus mieux qu'elle connaisse, elle se demandait quand même ce qu'elle foutait là... Après tout, elle le connaissait à peine, quoi... Elle quittait tout pour lui.
En fait, non. Pas seulement.
C'est vrai, TM-pas-encore-TM était folle amoureuse, toussa toussa... Mais de toutes manières elle réalisait son rêve : partir en Tunisie. Elle savait pas encore comment elle allait vivre, de quoi, par quoi... Rien.
Elle savait deux choses : qu'elle était accueillie chez sa belle-famille, et qu'elle ne toucherait pas son chéri avant le mariage.
Ouch.
Oé, parce que rapport à sa future conversion, tu vois. Elle était pas encore musulmane, future-TM, mais ça faisait déjà 4 ans (donc depuis l'âge de 12 ans) qu'elle voulait l'être. C'était genre, l'appel du coeur, quoi. Le truc que t'as du mal à comprendre quand t'as pas la foi.
Et là, enfin, elle trouvait tout ce qu'il fallait pour entreprendre sa conversion. Alors, elle allait pas faire les choses à moitié, non, non, non. Elle se disait que même si tout foirait en Tunisie, au moins, si elle doit revenir, ça sera avec la religion. Yeah. Au moins. Et c'est déjà énorme.
Du coup, tu vois, ça cogitait déjà pas mal dans sa ptite tête, dans l'avion. En plus, ce qu'elle t'a pas raconté, c'est l'attitude de son chéri.
Pendant deux ans, elle a dû lui écrire une demi-dizaine de centaine de lettres, elle a dépensé toutes ses économies en carte téléphonique pour l'appeler... Ils échangeaient donc pas mal, tu vois... Et les derniers mois, il avait un peu changé. Alors que tout était prêt pour le voyage et tout.
Il avait changé. Il était devenu sérieux. Très sérieux. Et l'avait demandé en mariage. Comme ça. La veille de son rattrapage de bac. Il lui avait dit qu'il voulait du sérieux, qu'il ne jouait plus, qu'il ne jouerait plus jamais. Que c'était sérieux. Et c'était vraiment sérieux. Ok.
Elle, de toute façon, elle était amoureuse. C'est quoi cette histoire de sérieux. Sérieux ou pas, elle prendrait pas le risque de le laisser pour une autre!! OMG!!! Sûrement pas, nanmého. Patouch!
Nan, mais sois sérieux, si tu veux... De toutes façons, c'est comme ça et pas autrement.
Mais le mois qui a précédé son départ, bah... elle appréhendait beaucoup, parce que de "sérieux", il était devenu "distant". Mais quoi, à la fin...????? Elle en a pleuré, purée! Elle se disait qu'elle allait TOUT laissé tomber pour lui. Tout : l'IUT qui devait la prendre, ses copines, sa mère, ses soeurs dont la plus jeune n'avait que 3 ans et avait refusé de lui dire au revoir.
Tout. Et elle ressassait tout ça dans sa tête de gamine, à 10 000 mètres au-dessus de la mer. Pourquoi cette distance? Dure, trop dure à gérer. Mais trop tard pour faire marche arrière. Puis, de toutes manières, c'est pas trop le genre de la nenette, de faire marche arrière. Alors, allons-y!
T'as l'avion qui atterrit à l'aéroport de Tunis-Carthage, les portes qui s'ouvrent, les passagers qui se précipitent dehors. Et TM-pas-encore-TM attend que tous les passagers soient descendus pour se lever de son siège, elle déteste la cohue dans les avions. Aujourd'hui encore, elle agit pareil... De toutes manières, l'avion ne va pas repartir de suite, alors...
Elle sort de l'avion et se prend cette bouffée d'air sans air dans les bronches. Cet air qu'elle attendait depuis si longtemps. Cette chaleur irrespirable. Y a qu'au bled que tu ressens ça. Cette odeur spéciale, malgré le kérosène, derrière le pétrole, ça sent la Tunisie. Et juste pour cette bouffée d'air, elle était contente d'avoir fait le trajet.
Elle est passée par la douane, elle est entrée dans l'aéroport de Tunis, s'attendant à voir son chéri, accompagné de sa soeur, comme promis, comme prévu depuis quelques semaines... Et là... PERSONNE, rien, walou, nada... Enfin, si, du monde à profusion... Mais pas celui qu'elle attendait.
Alors là, si tu connais TM, tu imagines juste dans quel état elle s'est effondrée. Après une demi-heure d'attente, elle a ouvert les vannes à larmes : seule, en terre inconnue, seuuuuuuuuuuuuuulllllllllllllllllleeeeeeeeeeeeeeeee et tout juste assez d'argent pour un billet retour...
Bon, à cette époque, elle ne savait pas trop. Elle connaissait pas trop le problème des tunisiens et des horaires.
Elle a quand même eu le flash de téléphoner au meilleur ami de son chéri (rapport qu'en 2003, en Tunisie, tout le monde n'avait pas de portable, et son chéri n'en avait pas, lui). Et là, ouf, soulagement, K. lui dit qu'ils sont coincés dans les embouteillages, mais qu'ils arrivent!!!!!!!!!! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh... Tout juste le temps de courir aux wawas histoire de voir qu'elle a pas trop une tête de déterrée, et de les croiser pas super loin "oui, ça va super, fait chaud ici, nooooooooooooon, je m'inquiétais pas, noooooooooooooon" genre.
Mais plus rien ne compte. Il est là, il est venu. Même s'il ne lui a que serrer la main. Il est là. Toujours aussi bôôôôôôôôôôôô. OMG. Non, non, non, elle n'est pas là pour rien...
Les débuts ont été très difficiles... Mais, on n'a rien sans rien :)
Donc, oé, souviens-toi, future-TM était dans l'avion, à plus savoir pourquoi pleurer. Tu te remémores?
Bah voilà, même si elle allait partir vivre avec l'être le plus mieux qu'elle connaisse, elle se demandait quand même ce qu'elle foutait là... Après tout, elle le connaissait à peine, quoi... Elle quittait tout pour lui.
En fait, non. Pas seulement.
C'est vrai, TM-pas-encore-TM était folle amoureuse, toussa toussa... Mais de toutes manières elle réalisait son rêve : partir en Tunisie. Elle savait pas encore comment elle allait vivre, de quoi, par quoi... Rien.
Elle savait deux choses : qu'elle était accueillie chez sa belle-famille, et qu'elle ne toucherait pas son chéri avant le mariage.
Ouch.
Oé, parce que rapport à sa future conversion, tu vois. Elle était pas encore musulmane, future-TM, mais ça faisait déjà 4 ans (donc depuis l'âge de 12 ans) qu'elle voulait l'être. C'était genre, l'appel du coeur, quoi. Le truc que t'as du mal à comprendre quand t'as pas la foi.
Et là, enfin, elle trouvait tout ce qu'il fallait pour entreprendre sa conversion. Alors, elle allait pas faire les choses à moitié, non, non, non. Elle se disait que même si tout foirait en Tunisie, au moins, si elle doit revenir, ça sera avec la religion. Yeah. Au moins. Et c'est déjà énorme.
Du coup, tu vois, ça cogitait déjà pas mal dans sa ptite tête, dans l'avion. En plus, ce qu'elle t'a pas raconté, c'est l'attitude de son chéri.
Pendant deux ans, elle a dû lui écrire une demi-dizaine de centaine de lettres, elle a dépensé toutes ses économies en carte téléphonique pour l'appeler... Ils échangeaient donc pas mal, tu vois... Et les derniers mois, il avait un peu changé. Alors que tout était prêt pour le voyage et tout.
Il avait changé. Il était devenu sérieux. Très sérieux. Et l'avait demandé en mariage. Comme ça. La veille de son rattrapage de bac. Il lui avait dit qu'il voulait du sérieux, qu'il ne jouait plus, qu'il ne jouerait plus jamais. Que c'était sérieux. Et c'était vraiment sérieux. Ok.
Elle, de toute façon, elle était amoureuse. C'est quoi cette histoire de sérieux. Sérieux ou pas, elle prendrait pas le risque de le laisser pour une autre!! OMG!!! Sûrement pas, nanmého. Patouch!
Nan, mais sois sérieux, si tu veux... De toutes façons, c'est comme ça et pas autrement.
Mais le mois qui a précédé son départ, bah... elle appréhendait beaucoup, parce que de "sérieux", il était devenu "distant". Mais quoi, à la fin...????? Elle en a pleuré, purée! Elle se disait qu'elle allait TOUT laissé tomber pour lui. Tout : l'IUT qui devait la prendre, ses copines, sa mère, ses soeurs dont la plus jeune n'avait que 3 ans et avait refusé de lui dire au revoir.
Tout. Et elle ressassait tout ça dans sa tête de gamine, à 10 000 mètres au-dessus de la mer. Pourquoi cette distance? Dure, trop dure à gérer. Mais trop tard pour faire marche arrière. Puis, de toutes manières, c'est pas trop le genre de la nenette, de faire marche arrière. Alors, allons-y!
T'as l'avion qui atterrit à l'aéroport de Tunis-Carthage, les portes qui s'ouvrent, les passagers qui se précipitent dehors. Et TM-pas-encore-TM attend que tous les passagers soient descendus pour se lever de son siège, elle déteste la cohue dans les avions. Aujourd'hui encore, elle agit pareil... De toutes manières, l'avion ne va pas repartir de suite, alors...
Elle sort de l'avion et se prend cette bouffée d'air sans air dans les bronches. Cet air qu'elle attendait depuis si longtemps. Cette chaleur irrespirable. Y a qu'au bled que tu ressens ça. Cette odeur spéciale, malgré le kérosène, derrière le pétrole, ça sent la Tunisie. Et juste pour cette bouffée d'air, elle était contente d'avoir fait le trajet.
Elle est passée par la douane, elle est entrée dans l'aéroport de Tunis, s'attendant à voir son chéri, accompagné de sa soeur, comme promis, comme prévu depuis quelques semaines... Et là... PERSONNE, rien, walou, nada... Enfin, si, du monde à profusion... Mais pas celui qu'elle attendait.
Alors là, si tu connais TM, tu imagines juste dans quel état elle s'est effondrée. Après une demi-heure d'attente, elle a ouvert les vannes à larmes : seule, en terre inconnue, seuuuuuuuuuuuuuulllllllllllllllllleeeeeeeeeeeeeeeee et tout juste assez d'argent pour un billet retour...
Bon, à cette époque, elle ne savait pas trop. Elle connaissait pas trop le problème des tunisiens et des horaires.
Elle a quand même eu le flash de téléphoner au meilleur ami de son chéri (rapport qu'en 2003, en Tunisie, tout le monde n'avait pas de portable, et son chéri n'en avait pas, lui). Et là, ouf, soulagement, K. lui dit qu'ils sont coincés dans les embouteillages, mais qu'ils arrivent!!!!!!!!!! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh... Tout juste le temps de courir aux wawas histoire de voir qu'elle a pas trop une tête de déterrée, et de les croiser pas super loin "oui, ça va super, fait chaud ici, nooooooooooooon, je m'inquiétais pas, noooooooooooooon" genre.
Mais plus rien ne compte. Il est là, il est venu. Même s'il ne lui a que serrer la main. Il est là. Toujours aussi bôôôôôôôôôôôô. OMG. Non, non, non, elle n'est pas là pour rien...
Les débuts ont été très difficiles... Mais, on n'a rien sans rien :)
et dans le prochain article tu nous racontes la suite?
RépondreSupprimerBeeeeeeeeeeh, euuuuuuuuuh... laisse moi réfléchir ^^
SupprimerComment tu nous fait languir chaque fois, on dirai que je lis un livre qui s'écrit au fer et à mesure lool !
RépondreSupprimerSerrage de main ça me fait pensait quand j'ai été cherche mon homme à la gare de Lille, y a 3 ans et 7 jours, on s'est fait la bise alors qu'on était déjà amoureux +++ hihi
Vous faire languir? Moi? JAMAIS!!
SupprimerLa suite, la suite, la suiiiiiite !!!!
RépondreSupprimerLa patience est la vertu du musulman :p :p
Supprimermoi chuis pas musulmane! j'ai donc le droit d'être impatiente!!! :D
SupprimerAh ma Soeur si tu n'écris pas la suite, il y aura beaucoup de déceptions pour tes lectrices ;)
RépondreSupprimerIl n'est pas facile de tout quitter pour Allah et par amour :)
Hé hé hé... Bien sûr que j'écrirai la suite!!
Supprimermais c'est le feuilleton de l'été !!! :-)))
RépondreSupprimerFerais-je plus d'audience que la série "Nour" diffusée une certaine année, sur les chaînes arabes?? ^^
Supprimersalam Aleykoum,
RépondreSupprimerMoi m'en fou ze connais la fineuhh !
hihihihi !
Elle est pas encore écrite la fin ^^ ^^ :p
SupprimerEt après?????????????????????^^
RépondreSupprimerPromis la suite, demain... promis... enfin, tout à l'heure, mais plus tard, quoi. L'est trop tard, là :p
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