C'était la semaine dernière, hein. Avant que Mélanie (ex-Diam's, si tu vois pas c'est qui), ait donné son interview à la télé... Avant qu'elle parle de sa conversation à elle.
Tu sais, les histoires de grands esprits qui se rencontrent, toussa, toussa.
Et attend, va pas croire que TM l'ait fait exprès... pas du tout!
Tu sais, TM, la télé, c'est pas trop sa coupine, alors quand on lui dit "y a tel programme, tel jour à telle heure"... ça lui passe complètement au-dessus.
Elle avait entendu que l'ex-rappeuse allait donné une interview exclusive... Mais elle avait oublié l'heure, le jour, la chaîne, bref... C'est seulement le lendemain, quand les mamans de l'école en ont parlé, que TM s'est tapé le front "screugneugneu!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! c'est vrééééééééééééééééééééééééééééé... complètement oublié!!!"
Mais heureusement, TM vit en 2012... A cette époque, tu peux rater toutes les émissions que tu veux, pas besoin de magnétoscope avec programmateur enregistreur... Suffit d'avoir une connexion internet, hein...
Donc, tu vois, c'était même pas fait exprès... TM avait pris ce thème-là, parce que ça lui disait, puis c'est tout.
Et ce thème en a inspiré beaucoup... Beaucoup, beaucoup.
Beaucoup qui ont dit "ah ouiiiii TM, chouette, chouette, chouette, je vais écrire, promis, promis, promis!!!" (et qui, comme TM, sont débordées, et ne l'ont pas fait... Elle en leur veut pas, TM, elle sait pertinemment ce que c'est...). Il y en a eu d'autres qui ont commencé à écrire, et qui finalement, ce sont rétractées, car trop intime, trop personnel. TM le conçoit tout à fait. Et puis, il y a eu 4 autres récits. Que TM a gardé dans sa boîte mail, sans les ouvrir jusqu'à hier.
Elle les a gardé en courrier prioritaire, mais a voulu se faire le petit plaisir de les lire d'une traite, tous ensemble.
Et puis là, elle s'est dit "comment est-ce possible de n'en sélectionner qu'un???"
Mettre les quatre? Alors, c'est parti... (TM les mets dans l'ordre dans lequel elle les a reçu...)
1. A la recherche d’un déclic…
Depuis 2 ans 1/2, j'étais dans une quête spirituelle.
J'ai lu la Bible, qui m'a interpellé même si j'y ai trouvé de belles choses. Puis j'ai lu le Coran, qui m'a laissé plus de questions que de réponses.
J'ai donc commencé à lire des livres en rapport avec l'islam.
A cette époque, j’ai lu pas mal de choses, mais sans jamais vérifier les sources.
Je n’ai appris que tardivement à distinguer les bons auteurs des mauvais.
J’avais donc une compréhension approximative de l’islam à ce moment-là, mais elle me convenait, et je ne cherchais pas à aller plus loin à ce niveau.
Plus je lisais et plus je sentais que l’islam était la vérité, mais je n’arrivais pas à sauter le pas. Il me manquait quelque chose, un déclic.
Cependant, j’étais proche, je savais que ce déclic se produirait un jour.
2. La Tunisie : le voyage qui a changé ma vie
Je suis partie en Tunisie en juillet 2006.
Peu de temps après notre arrivée, L* (une amie) et moi avons rencontré un jeune homme, W*, qui nous a présenté à ses amis. Nous avons sympathisé, et discuté religion.
Quand ils nous ont demandé de quelle confession nous étions, je ne sais pas pourquoi mais j’ai répondu directement que j’étais musulmane ! Pourtant, je ne me sentais pas encore musulmane à ce moment-là…
Mon amie était croyante mais n’avait pas de religion. Comme nous étions face à des pratiquants, nous leur avons demandé de nous expliquer comment faire la prière.
Je me souviens que ça m’a paru très long et très compliqué à retenir tous ces gestes !
J’ai donc abandonné cette idée d’apprendre à faire la prière.
3. Le déclic
Cependant, quelques jours après, nous avons décidé de partir dans le sud, pour voir le désert.
Ah, le désert ! C’est un paysage que je rêvais de voir : je trouve que c’est d’une beauté incroyable ! Subhan Allah (gloire à Dieu) !
Nous nous sommes arrêtés à Tozeur. J’ai acheté un tapis de prière (au cas où…).
En repartant de l’oasis, le chauffeur du 4x4 s’est arrêté car W* voulait faire sa prière.
Ce devait être salat al-asr (la prière de l’après-midi). Nous sommes donc descendus.
C’est alors que j’ai observé le paysage que j’avais devant les yeux : ce désert et cet oasis, cette nature magnifique qui s’offrait en spectacle à mes yeux ; et je me suis rappelé les premiers versets de la sourate al-Mulk (67. la Royauté) :
« (1) Béni soit Celui qui détient le pouvoir suprême et qui est Tout-Puissant,
(2) qui a créé la mort et la vie pour vous éprouver et connaître ceux d'entre vous qui se conduisent le mieux. C'est Lui le Tout-Puissant, le Tout-Clément,
(3) qui a créé sept Cieux superposés, sans qu'on puisse déceler dans l'œuvre du Tout-Clément aucune faille. Lève donc les yeux vers les Cieux ! Y aperçois-tu la moindre lacune ?
(4) Lève-les encore par deux fois ! Ton regard reviendra vers toi, déçu et harassé. ».
Et effectivement, j’ai levé les yeux par deux fois et mon regard est revenu vers moi déçu et harassé : c’était mon déclic.
En cet instant, tout est devenu clair : oui, Dieu existe, c’est une certitude ! Et Il nous donne tellement si nous savons le voir, à commencer par la beauté de Sa Création !
Et quelle ingrate je serais si je ne le remerciais pas pour ça ! Me prosterner est vraiment la moindre des choses que je puisse faire !
Alors je me suis tournée vers W* et je lui ai demandé si je pouvais prier avec lui. L* aussi a voulu prier avec nous. Nous avons donc fait nos ablutions sur ses conseils, puis nous avons prié.
Je ne savais pas du tout ce qu’il fallait dire : je ne faisais que suivre les gestes de notre imam.
Mais cette prière était d’une telle intensité ! J’en ai pleuré. Et, à la fin, je me suis sentie tellement légère ! Comme si je m’étais délestée de mes péchés, subhan Allah (gloire à Dieu).
Ce fut le moment le plus fort et le plus beau de toute ma vie.
(Oum Kalthoum, qui bloggue par-ci)
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Ma conversion à l’Islam,
voilà un sujet très intime dont je ne peux témoigner qu’avec mon cœur et ma foi.
J’ai grandi dans une famille française de culture catholique, qui m'a transmis autant les valeurs d’amour, de pardon et de charité de la religion que le doute et l’indépendance vis-à-vis de celle-ci.
Outre ma présence à l’église par tradition à noël et pour les mariages, je me souviens…
Qu’à 7 ans, au catéchisme, j’ai ressenti une profonde admiration pour Jésus puis j’ai oublié…
Qu’à 10 ans, après sa lecture, j’ai envié « la petite Fadette » pour sa sagesse et sa piété puis j’ai oublié…
Qu’à 14 ans, j’ai prié sincèrement Dieu en lui promettant de revenir à Lui s’il m’exauçait puis satisfaite, j’ai oublié…
Pourquoi ces "oublis" ? Bien d’ici, j’ai grandi avec l’idée que l’homme descendait du singe, que la religion était dépassée, l’opium du peuple, source de violence et d’oppression, invention des hommes.
Bref, je n’y trouvais guère d’intérêt pour ma petite personne. Que d'orgueil !
Et l’Islam ? Une religion d’ailleurs ni plus ni moins, égale aux autres religions.
A 18 ans, une rencontre, une nouvelle ouverture d'esprit, puis le besoin d’en savoir toujours plus, ainsi a commencé mon chemin vers l’Islam.
Je trouvais cette religion tellement cohérente dans son ensemble que je cherchais l’erreur, et voilà ce qui m’a séduite, la perfection !!
Plus j’avançais, plus ma foi grandissait alors je me suis convertie le plus naturellement et simplement du monde.
Hamdulillah.
Aujourd'hui, je suis musulmane, heureuse et reconnaissante.
Hamdulillah.
Aujourd'hui, je ne comprends plus qu'on puisse refuser Dieu. Comment aspirer au bonheur, à la sérénité, au confort, à la santé et en même temps penser qu'après la mort, c'est le néant ?
Alors les souffrances, les difficultés, les épreuves seraient vaines ?
Et les injustices jamais réparées ?
La vie ne servirait donc à rien ?
Comment ne pas s'émerveiller devant le miracle d'une naissance, d'une guérison ?
Comment l'infiniment grand et l'infiniment petit seraient dus au hasard ?
Comment ne pas voir, écouter, sentir, raisonner ?
Aujourd'hui, grâce à Dieu, je sais que l'unique voie qui mène au bien dans cette vie et la suivante, est l'Islam.
Mon but est de vivre en parfaite concordance avec ma religion et ma conscience, je cherche à être toujours meilleure tant dans mes actes que dans mes paroles, un jihad !
Je sais également que je suis faillible et perfectible aussi je demande à Allah de me pardonner et de me guider jusqu'à la fin de ma vie. Ameen
(Oum Zakaria)
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J’ai toujours été croyante.
Entre ma sœur et moi, je suis la seule à avoir reçu une éducation religieuse…je posais beaucoup de questions à ma mère sur Dieu. Ma mère est croyante catholique (mais ne pratique pas) et me répondait donc à la lumière du christianisme.
Mon père se dit athée ou en tout cas douter de l’existence de Dieu .J’ai donc commencé une éducation religieuse catholique dans laquelle je me sentais bien. A la suite de la visite d’un couvent j’ai même déclaré à mes parents vouloir devenir bonne sœur !!
A l’adolescence, j’ai commencé à me poser des questions sur la religion, la prière m’angoissait car je ne savais pas à qui je m’adressais, le père, le fils, le saint esprit…tout se mélangeait.
N’ayant pas trouvé de réponse suffisamment claire je me suis peu à peu écarté de Dieu.
En pleine adolescence, cela a été un vrai déchirement entraînant une grande culpabilité.
N'étant pas dans une famille pratiquante, personne autour de moi n’aurait compris mes angoisses, j’ai donc garder tout cela pour moi et ma culpabilité c’est transformé peu à peu en rejet.
Puis j’ai rencontré mon mari, musulman non pratiquant, la religion n’a jamais posé problème entre nous, ne pratiquant pas il ne m’a jamais vraiment expliqué quoique ce soit concernant l’islam et n’a d’ailleurs rien imposé à nos enfants.
Malgré mon rejet des religions, j’étais toujours croyante et je ressentais un grand vide spirituel, que je comblais en allant parfois à l’église. Je ressortais toujours de la messe très déçue et l’élan envers Dieu que je recherchais ne se produisait pas.
Puis nous sommes partis vivre au Maroc, pays que je ne connaissais pas réellement, juste les quelques semaines que nous avions passé en vacances…La première année fut très dure pour tout le monde au point que nous pensons sérieusement à rentrer.
J’ai du mal avec la religion que je trouve pesante, avec la vie casaoui que je trouve stressante, je m’ennuie, je suis seule, bref c’est la déprime.
Mon mari part travailler dans une autre ville et je me retrouve seule à Casa avec mes trois filles et le boulot à gérer…
Et là je me dis : « sois tu acceptes de vivre dans ce pays et de comprendre tout ce qui te gêne et t’énerve…sois tu rentres en France ».
Il était hors de question pour moi de rester au Maroc sans comprendre. Et de vivre dans un pays en rejetant les traditions sans même avoir chercher à savoir.
Une des choses qui me posait question c’était le voile…Plusieurs des mères de mes élèves le portaient et semblaient heureuses…d’autre part il me semblait stupide de dire que ce voile leur était imposé par leur mari, elles étaient nombreuses et ne pouvaient pas toute avoir un mari autoritaire…
Un jour j’explique à mon mari que je veux me renseigner sur l’islam et qu'il me conseil des livres sur le sujet.
Il me répond: « si tu veux comprendre l’islam, lis le Coran. ».
Je n’ai jamais oublié cette phrase et c’est elle qui a déclenché par la suite ma conversion.
J’ai lu le Coran, en fin j’ai essayé car au début le texte est très hermétique mais je ne me suis pas découragée, j’ai cherché la signification de certains mots via internet.
Un jour, j’en parle à une collègue avec qui je m’entendais bien, je lui dit « j’ai commencé à lire le Coran mais je ne comprends pas tout », elle me demande quelle traduction je lis , je lui explique que je lis la traduction de Jacques Berque…
Le lendemain elle me ramène discrètement à l’école son Coran et un petit livre pour apprendre la prière…Elle étais convertie, je ne m’en été jamais aperçue et pourtant c’est vers elle que je suis allée pour parler …
J’ai donc continué ma lecture du Coran(Je me souviens la joie d’avoir réussie à rentrer dans le texte et à en comprendre au point de ne plus vouloir cesser de lire. J’étais captivée), j’ai constaté que le Coran parlait beaucoup du christianisme et du judaïsme, et la culpabilité que je portais en moi depuis des années c’est évanoui .
J’ai réalisé que je ne pouvais pas vivre en ignorant ce que j’avais lu . Cependant, cette décision qui s’imposait à moi, ne s’est pas faite simplement et j’ai traversé une période de bouleversements spirituels importants.
L’impression que rien ne serai jamais plus comme avant et que je n’avais pas d’autre choix que de me convertir.
Plus tard je me suis souvenu que j’avais déjà essayé de lire le Coran à plusieurs reprises au début de mon mariage sans jamais avoir dépassé la première page…
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Tout a commencé lorsque j'avais 12-13 ans, je dirais. N'étant pas issue d une famille croyante et pratiquante et n'étant pas baptisée, je croyais en Une force mais rien de bien précis dans mon esprit!
Puis petit à petit, je me suis intéressée au pourquoi nous étions sur Terre et me suis tournée vers les 3 religions monothéistes, en y allant chronologiquement. Donc tout d'abord le Judaïsme qui m'attirait de par la solidarité du peuple juif ainsi que ses fêtes et cet esprit famille qu'ils entretiennent...
Je voyais beaucoup d'interdits, mais je ne comprenais pas pourquoi ces interdits, pourquoi n'était-ce pas casher? quelle en était la raison? il devait surement y avoir un bien, quel était il?
Pas de réponse qui pouvait me convenir!
Puis je me suis penchée sur le Christianisme mais toutes ces branches qui se contredisent sur certaines choses qui devraient être communes, et puis surtout, l'incompréhension face à la trinité?
ET...... j'ai connu l'Islam vers l'âge de 15-16 ans environ, grâce à des amies pratiquantes, mais aussi par ma soeur qui "sortait" avec son petit ami d'origine marocaine (qui est maintenant son mari masha Allah).
Je n avais pas d'à priori vis à vis de l'Islam, et dès que j ai commencé à lire, j'avais une soif d'apprendre encore et encore, et surtout j'étais rassurée que l'Islam n'était pas cette religion que l'on voulait nous faire croire avec la condition de la femme surtout.
Et que toutes ces choses qu'on lui mettait sur le dos, n'étaient l'oeuvre que des hommes.
Et surtout, pendant toutes ces années et recherches, je demandais à Dieu de me guider, je le priais à ma manière, avec mon coeur.
Plus je lisais, et plus j'étais apaisée al hamdoulillah. j'avais trouvé ma voie. SobhanAllah!!!
J'ai donc décidé de me convertir, c'était une révélation, je ne pouvais nier La Vérité, ni Allah qui me faisait une énorme fleur que de me guider.
C'est vrai que cela n a pas été tous les jours facile quant à ma pratique! Le ramadhan, que je faisais la semaine au lycée, mais pas le week end, et je rattrapais pendant l'année.
La prière que je faisais dans la salle de bain dès que je rentrais, heureusement les toilettes étaient séparées, même si ce n était pas top, je faisais ma Salat (prière) si chère à mon coeur.
Le fait de s'habiller mastoura (pudiquement) sans le hijab (voile), qui pour ma mère était infecte : quelle idée voyons de mettre une jupe sur un pantalon! ou un pantalon sous une jupe, tout dépend!
MAIS Allahou akbar, j'ai été facilitée par la suite grâce à cette magnifique vertu : la patience masha Allah et le bon comportement vis à vis des parents.
Aujourd'hui, je ne suis plus tiraillée entre ma foi et ma famille car Allah m'a réellement assistée.
A présent, je parcours mon p'tit bout de chemin, avec mon mari et notre fils Eden masha Allah.
Qu'Allah vous facilite, vous assiste et vous protège, vous et vos familles.
Amin.
(Oum Eden)
Merci à vous les filles, et les autres qui ont voulu participer mais n'ont pas eu le temps, ou se sont rétractées!
Prochaine mise à l'honneur, jusque jeudi prochain (le 11/10), également (publication vendredi, inch'Allah!)
"SOUVENIR DU PREMIER REGARD"
(les toutes premières secondes où vous avez découvert votre bébé)
A vos claviers!!
C'est beaux tous ces témoignages.., très émouvants!
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